02/12/2023

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Service à l´église à Marrakech

Service à l´église à Marrakech

 

Le tremblement de terre a eu lieu au Maroc il y a deux mois et 3 mille de personnes ont perdu la vie. Ce fut une catastrophe. L'Église a lancé un appel à l'aide pour les zones dévastées. 


Avec cette situation catastrophique, de nombreuses personnes, en particulier les enfants et les femmes, sont devenues très vulnérables, car elles ont perdu leurs parents et leurs proches. Les survivants sont tellement traumatisés et vulnérables qu'ils ont perdu leurs maisons et leurs biens. Les sœurs et d'autres associations catholiques sont toujours sur le terrain et travaillent sans relâche. 


Sœur Maria Trinidad Gonzalez Gonzalez, Fille de la Charité de Saint Vincent de Paul, assistante sociale et médecin, nous raconte l’engagement de l’Eglise envers ce peuple touché par la catastrophe naturelle :  « Depuis le début du séisme, dont l'épicentre était situé dans la chaîne du Haut Atlas, à environ 72 km au sud-ouest de Marrakech, dont l'impact s'est fait sentir partout, atteignant Casablanca, au nord du pays, les Filles de la Charité, en réponse à un appel de l'Église de Marrakech, collaborent à un service ecclésial.

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Notre Supérieure Général, Sœur Françoise Petit en coordination avec les Visiteurs d'Espagne, on promeut la création d'une communauté itinérante qui continue à assurer continuité et soutien à l'Église de Marrakech.

 

L'arrivée des premières sœurs qui ont immédiatement collaboré, sous la direction du Père Manuel Corullón, franciscain, avec Caritas International, Maroc, Allemagne... Le service qui nous a été confié en tant que sœurs est d'être les yeux et le cœur des personnes victimes du tremblement de terre, en les écoutant, en accueillant leurs besoins, en visitant la réalité des tentes dans lesquels elles tentent de normaliser leur vie.

Chaque matin, nous préparons le matériel à distribuer, principalement de la nourriture non périssable, et nous voyageons en voiture à plus de 50 km de la jolie ville de Marrakech, pour rendre visite aux familles, en apprenant davantage sur leurs inquiétudes et leurs préoccupations face à ce qu'elles vivent. Parfois, nous avons dû nous occuper de femmes qui venaient d'accoucher ou de personnes opérées après le tremblement de terre, en surveillant et en contrôlant les personnes âgées. Nous sommes conscients qu'il existe une réponse aux besoins de la population de la part du gouvernement marocain en matière d'infrastructures, de soins de santé, etc., mais la situation dévastatrice provoquée par le tremblement de terre mettra du temps à se résoudre, c'est pourquoi les familles attendent patiemment la reconstruction de leur maison et le retour à la normalité, en assumant les pertes personnelles avec foi et résilience. »

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