L'atelier de droit canonique au siège de l'UISG et en ligne a rassemblé environ 200 supérieures générales. Avec d'autres personnes connectées en ligne, les sœurs ont appris les constitutions, les élections aux Chapitres généraux, les finances, ainsi que les règles des ordres religieux.

Regardons de plus près quelques-uns des sujets abordés.

Sœur Kelly Connors, pm des Etats-Unis d'Amérique, a expliqué, entre autres, comment se déroule l'élection des Supérieures Générales et des Conseillères Générales lors du Chapitre Général des Congrégations Religieuses.

Le vote doit être secret, certain, absolu et déterminé. Il est acquis à la majorité, qui peut être qualifiée, absolue, simple ou relative.

La majorité qualifiée est déterminée par la loi (par exemple 2/3), tandis que la majorité absolue signifie plus de la moitié des votes possibles. La majorité simple, quant à elle, correspond à plus de la moitié des votes valides (à l'exclusion des votes nuls et des abstentions). Enfin, la majorité relative désigne le plus grand nombre de voix exprimées en faveur d'une personne ou d'une proposition.

En outre, Sœur Tiziana Merletti, sfp, a parlé du Safeguarding, c'est-à-dire de la protection des mineurs et des personnes vulnérables. La religieuse italienne a énuméré les procédures de gestion des cas, y compris :

Audition du rapport, évaluation complète du cas, enquête disciplinaire interne, mesures de précaution, ainsi que réparation du dommage et du scandale.

Enfin, Sr. Regi Mathew, fc a fait la lumière sur les absences, l'exclaustration et le renvoi des instituts religieux. Il y a le terme d'exclaustration, qui signifie qu'un membre d'un institut religieux vit temporairement à l'extérieur.

Si elle est volontaire, elle est acceptée pour une cause sérieuse et ne peut excéder cinq ans. Dans le cas d'une exclaustration imposée, la communauté est ainsi protégée d'un membre dont le comportement est perturbateur.

Ces aspects et d'autres ont été abordés dans une atmosphère de bonne volonté pour apprendre de nouvelles choses et améliorer le leadership des Supérieurs généraux actuels.